[Copie] Grand livre du Loup de mer

Admin Messages : 289 Date d'inscription : 29/08/2016

Note de l'Archimage a écrit:: Les passages qui sont donnés ici nous sont généreusement envoyés par Dame Melinda Oswald, vivant au village de Ruissecôte. Il est question ici de quelques passages d'un journal relatant la fondation du village en lui même et le voyage que ce groupe originaire du Royaume de Gilneas ont effectués.

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Les écrits sont issus d'un livre trouvé sur le village de Ruissecôte qui est lisible directement en jeu. Il est possible que d'autres livres du même genre soient également dans le secteur. Si tel est le cas, le topic sera tenu à jour.

Admin Messages : 289 Date d'inscription : 29/08/2016

Citation :: • Grand livre du Loup de mer •

• Jour 1 :

Le Fléau s'approche de Bois-du Bûcher, et les miens n'ont nulle part où se réfugier. Les portes de Gilnéas sont résolument closes, mais à la nuit tombée, on entend par-delà les remparts les rugissements de bêtes sauvages. On murmure qu'un mal plus sinistre encore couve au sein de la ville. Les murs de Grisetête ne nous offriront aucune protection, j'en ai bien peur.

• Jour 10 :

J'ai fait l'acquisition d'un navire marchand, le Loup de mer. Il peut embarquer une quarantaine de passagers. J'ai préparé des provisions en abondance et parlé aux familles qui souhaitent quitter ces lieux. Demain, nous larguerons les amarres, en quête d'une nouvelle vie sur une côte lointaine.

• Jour 23 :

Nous avons vogué vers le sud, à la recherche de la cité connue sous le nom de Hurlevent. Nous espérons nous établir dans la nouvelle capitale que bâtissent les humains. La mer a été calme jusqu'à présent. Mais des nuées orageuses accourent à l'horizon.

• Jour 30 :

Après une semaine passée à braver de furieuses tempêtes, notre navire a bien entendu perdu son cap. A perte de vue, il n'y a plus que la mer, et les nuits sont si nuageuses que les étoiles elles-mêmes ne peuvent nous venir en aide.

• Jour 47 :

La mer nous offre de la nourriture à satiété, mais nos réserves d'eau potable s'épuisent. Une chaleur torride, surprenante pour la saison, nous assailles depuis quelques jours et aucun souffle de vent ne vient gonfler nos voiles.

• Jour 53 :

Un autre ouragan nous a surpris il y a deux jours. Le Loup de mer n'a pas survécu à l'épreuve. Le robuste navire s'est brisé en raclant un haut-fond rocheux. Fort heureusement, nous ne déplorons aucune perte. Une fois les vents apaisés, nous avons découvert une côté étrangère. Une forteresse imposante dominait des prairies verdoyantes et une forêt luxuriante courait vers l'horizon.

• Jour 54 :

Le navire est irrécupérable, mais la terre est fertile et cultivable. Fruits et bois abondent dans la forêt proche. La forteresse est visiblement à l'abandon depuis de nombreuses années. Nous avons décidé de nous établir ici. Notre ville s'appellera Ruissecôte.